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L’apparition de divers objets de surveillance qui se retrouvent autant dans les lieux privés que publics sont définitivement le fruit de l’évolution technologique. Leur utilisation, étant de plus en plus courante et avancée, prouve leur complexité et leur importance dans la vie moderne. Pourtant, un objet comme la caméra de surveillance aux portes, étant interconnecté en tout temps avec le téléphone mobile de son utilisateur, peut réellement affecter la vie d’autrui lorsque son utilisation n’est pas bien effectuée ou, tout simplement, fait de manière abusive.

En effet, le fait que de plus en plus d’individus soient filmés à leur insu par l’entremise d’objets connectés tels que la sonnette de maison, peut mener à des accusations faciles. Celles-ci peuvent, par la suite, rapidement dégénérer ou prendre une ampleur significative. Les propriétaires des appareils ont accès à la caméra en tout temps. Ils peuvent les consulter, voire même les analyser. Par exemple, en enregistrant et en conservant des images ou des périodes ayant été filmées, certaines personnes peuvent être reconnues pour venir de manière plus fréquente à la porte d’un établissement.

Toutefois, il faut demeurer prudent avec ce genre de technologie ainsi qu’avec nos renseignements personnels, car cela peut rendre les gens inconfortables s’ils découvrent que leur visage est ainsi filmé et mémorisé dans la mémoire d’un appareil connecté. On peut dire que, la simple possibilité de voir qui se trouve devant sa porte d’entrée, et ce à tout moment, a tendance à rendre les gens soucieux des intentions de leur voisinage, de livreurs engagés ou même des personnes inconnues qui demandent l’accès à leur propriété.

Comme le cite la journaliste Natalie Duddridge pour CBS New York: «Smart video doorbells may be changing the way people report and share suspicious activity».

Cela explique que les individus, dans la peur, pourraient très bien se créer de fausses idées et reporter des personnes louches à l’aide de leur enregistrement vidéo et une personne, innocente ou non, se retrouverait accusée sans même avoir commis d’acte. Effectivement, c’est déjà arrivé, et ce, à maintes reprises comme le témoigne l’article de CBS New York par la journaliste Natalie Duddridge.[1]

Solution proposée

Donc, cette technologie pourrait entraîner les gens à poser de fausses accusations sur des personnes inconnues qui n’ont rien à se reprocher. Certains emplois sont plus à risques, tels que des livreurs de nourriture ou des facteurs. Il est donc important de ne pas sauter aux conclusions rapides et de faire la distinction entre ce qui est véritable ou non. Les objets connectés ont tendance à semer des doutes inexistants dans la tête des gens, il faut donc les utiliser avec jugement et modération.

Pour les personnes qui ont tendance à vivre de l’anxiété ou des troubles de paranoïa, il serait peut-être favorable de ne pas avoir recours à de telles technologies, car le risque de fausses accusations et du mal-vivre de l’utilisateur risque d’être plus pénible qu’utile.