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Michel est face à un dilemme récurrent quand on en vient à la question de la surveillance, soit celui de la sécurité s’opposant à la vie privée. Les enseignants sont inquiets de leur vie privée au point où « Le Syndicat des employés tente de faire infirmer en Cour supérieure une décision du tribunal d’arbitrage qui a conclu en octobre dernier que l’atteinte à la vie privée des employés était « minimale » et que le problème est « réel et urgent ». Les mêmes mots ont été employés par la commission d’accès à l’information du Québec dans un document publié en janvier 2019, abordant les façons appropriées et éthiques d’utiliser les systèmes de vidéosurveillance.

L’enseignante n’est pas du même avis. Elle affirme qu’ils se trouvent dans une école pour personnes avec difficultés d’apprentissage et non de comportement.

Ce dilemme risque d’être soulevé à maintes reprises, compte tenu du fait que les écoles s’équipent de plus en plus de caméras. Le nombre de caméras dans l’école de Vincent est passé de 35 à 65 en six ans et la commission scolaire a décidé en 2013 qu’elle installera 895 caméras dans les écoles de son secteur. L’argument de la prévention de la violence et du vandalisme sont les plus nommés.

Michel semble être d’accord avec la direction, mais compare rapidement sa réaction à celle qu’il a eue en lisant le dépliant. Il semblait inquiet du potentiel non-respect de sa vie privée, s’il permettait aux policiers d’avoir accès aux images prises par les caméras de surveillance installées devant son domicile. Or, contrairement aux employés de l’école, Michel pouvait choisir ou non de divulguer l’image de ses caméras. Ainsi, avec le recul, Michel comprend la réaction des enseignants.

Solution proposée

CAI , à préciser.

  1. Commission d'accès à l'information du Québec. Faut-il avoir peur des enceintes connectées dans nos maisons ?, 2019.
  2. Marie-Eve Morasse. Écoles sous surveillance, 2019. La Presse.